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Juin
Visite de Roger Macé, résistant à Peillac pendant l'occupation allemande
Par Clémentine Barthod • Publié le 06/06/2025
Par Clémentine Barthod • Publié le 06/06/2025
Les CM1 et le CM2 ont eu la chance de rencontrer Roger Macé, doyen de Peillac. Bientôt centenaire, M. Macé a témoigné de ce qu'il avait vécu pendant la guerre 39-45. Il avait 17 ans quand il est entré dans le réseau de résistance de Peillac. Avec son père et d'autres Peillacois ils ont aidé à résister aux allemands en interceptant des messages, aidant le parachutage d'armes clandestines entre Peillac et Glénac.
Voici un extrait de son témoignage recueilli par le Ouest-France :
"Roger Macé se souvient de la tragédie du 3 août 1944, mon père m’avait envoyé contacter des résistants peillacois pour participer au parachutage de Glénac. Jean Moisan m’a indiqué de ne pas passer par le bourg, les Allemands y étaient présents et tiraient sur tout ce qu’ils voyaient. Même les gendarmes s’étaient enfuis dans le bois de Cranhac . Effectivement, ce jour-là, de nombreux convois allemands traversent le bourg allant de Malestroit (Morbihan) vers Redon (Ille-et-Vilaine). L’armée allemande se replie. En fin d’après-midi, une estafette allemande s’arrête en plein bourg devant le café Péneto. Des échanges ont lieu entre le motard allemand et des personnes présentes sur place." 5 Peillacois ont perdu la vie lors de cette fusillade.
Voici un extrait de son témoignage recueilli par le Ouest-France :
"Roger Macé se souvient de la tragédie du 3 août 1944, mon père m’avait envoyé contacter des résistants peillacois pour participer au parachutage de Glénac. Jean Moisan m’a indiqué de ne pas passer par le bourg, les Allemands y étaient présents et tiraient sur tout ce qu’ils voyaient. Même les gendarmes s’étaient enfuis dans le bois de Cranhac . Effectivement, ce jour-là, de nombreux convois allemands traversent le bourg allant de Malestroit (Morbihan) vers Redon (Ille-et-Vilaine). L’armée allemande se replie. En fin d’après-midi, une estafette allemande s’arrête en plein bourg devant le café Péneto. Des échanges ont lieu entre le motard allemand et des personnes présentes sur place." 5 Peillacois ont perdu la vie lors de cette fusillade.
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